RespectOcean a organisé, le 3 juin 2021, un webinaire sur le thème « Coproduits marins : état des lieux et valorisation ».
Globalement, seulement 50 % des volumes de poisson capturés ou élevés finissent réellement dans l'assiette du consommateur (Dumay, 2006). Ceci est la conséquence de nombreuses étapes de transformation telles que le filetage, l'étêtage, l'éviscération, le pelage ou la découpe que les produits de la pêche et d'aquaculture subissent. Les sous-produits de poisson sont formés par l'ensemble des rebuts de ces transformations et sont ainsi composés de têtes, viscères, parures, arêtes ou cartilage, peaux, queues, œufs ou laitance.
S'ils ont pendant longtemps été considérés comme des déchets, ils font aujourd'hui l'objet d'une valorisation organisée permettant d'en dégager une valeur ajoutée dans plusieurs domaines d'application allant du retour au sol aux industries de niche (pharmacie, cosmétique, etc.) en passant par l'alimentation animale.
Selon la définition de l’ADEME, un coproduit est une matière qui est créée au cours même du processus de fabrication d’un produit, que ce soit de façon intentionnelle ou non. Le coproduit est destiné à un usage particulier, distinct de celui du produit dont il est issu. Le coproduit se situe entre le produit noble et le déchet.
Le coproduit entre, de façon croissante, dans les stratégies d’économie circulaire des entreprises.
Après une présentation du contexte et des enjeux, les participants ont pu découvrir quelques exemples d'entreprises qui utilisent des coproduits.